sept péchés
Seule, tu te plais dans l’avarice
Car ce péché est ton premier vice.
Tu as besoin que les objets agissent
Et te pénètrent avec mille délices.
…
Ton désir se libère mais par orgueil,
Après avoir tournée de l’œil,
Tu me réclames sur le fauteuil
Pendant que tes vêtements s’effeuillent.
...
Dès lors, j’arrive et commence ton envie
De frôler mon corps, tu te sens transie.
Tes lèvres chaudes m’embrassent, je frémis
Et j’abandonne à ton désir mon vit.
…
A chacun sa gourmandise,
Et sans pudeur, tu ne te formalises
En dévorant de façon exquise
Mon sexe sans entremise.
…
Je ne peux empêcher ta colère
D’obtenir par ta bouche incendiaire
Les soupirs de mon âme, je me perds
Pourtant, je refuse de me laisser faire.
…
Alors, je profite de ta paresse
Et assiège à coups de caresses
Avant de pénétrer avec finesse,
Le creux de tes reins et de tes fesses.
…
Conquis, emporté par ta luxure,
Je succombe jusqu’à la rupture
Marquant ta peau de mouillure,
Et d’un « je t’aime » lancé comme un murmure.
Alex@r60 – novembre 2020