Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
les écrits fantasmagoriques
22 mars 2021

Chambre 34

tumblr_0cdfc7c1e5b1a6ab8a2b911b5a19e000_e5122492_500

Arrivée devant l’hôtel, elle regarde le nom qui trône au-dessus de la porte. Puis, elle entre afin de demander la clé de la chambre 34. La décoration correspond à la devanture insalubre, paumée. Elle comprend vite qu’elle se trouve dans un de ces hôtels de passe. Cependant, elle monte les trois étages qui la conduisent à son lieu de rendez-vous.

C’était son idée de casser la routine quotidienne de son couple. Son compagnon accepta après une longue réflexion. Il n’était pas très chaud ou peut-être voulait-il approfondir un fantasme. Elle le saura une fois qu’elle franchira la porte. En attendant, elle monte les escaliers un-par-un, gênée par sa jupe moulante et serrée. Ce matin, elle s’est faite belle, elle porte même un porte-jarretelles affriolant. Elle espère qu’il sera là, mais sa déception est grande lorsqu’elle découvre la chambre entièrement vide.

Un SMS la surprend ! C’est justement lui ! Ainsi, elle est rassurée car il n’est pas loin. Elle lit le message sans équivoque : « Tu te mets à poil, tu enlèves tout. Après, Tu caches tes yeux avec le bandeau noir posé sur le lit, tu te mets à quatre pattes face à la porte et tu attends. Quand la porte s’ouvrira, tu ne te retournes pas et tu te laisses faire. Même quand je sortirai, tu ne bouges pas jusqu’à ce que je te le demande. » Puis, un second SMS : « Et pas un mot, pas un cri ! Tu te laisses faire ! »

Dès lors, elle exécute ses ordres, se courbe pour offrir ses fesses rebondies et attend. Elle reste dans cette position. Sans voir l’heure, le temps semble long. De temps en temps, elle se penche plus afin d’avoir une meilleure aisance en reposant les coudes.  Elle regrette de n’avoir rien à lire. Mais c’est l’excitation qui maintient sa position. Elle mouille presque tellement elle souhaite l’entendre entrer pour être prise sauvagement. Elle hésite à se masturber. Elle pense ensuite à sa présentation et écarte les lèvres de sa vulve en faisant glisser la main dessus avant de sentir ses doigts car elle a peur que sa chatte n’ait pas une bonne odeur.

Soudain, la porte s’ouvre ! Attentive, elle entend des pas sur le tapis de l’entrée. Elle soupire, gonfle la poitrine, elle se prépare à vivre ses assauts. Son corps brûle d’impatience puis elle sent un regard sur son cul…Elle aime quand il admire ses fesses.

L’homme s’approche d’un pas ferme. Il caresse son magnifique fessier, il effleure le sexe jusqu’à la faire frissonner. Mais à sa grande surprise, il ressort de la chambre. Le froid se mêle au désir, elle frissonne car elle demeure immobile et nue. Elle se sent légèrement ridicule, elle s’imagine les seins tombants dans le vide tels des pis de vache. Elle attend, espérant qu’il revienne et la porte s’ouvre de nouveau.

Alors, elle sait qu’il est derrière elle. Il toussote et elle réalise qu’il n’est pas seul. Quelqu’un d’autre semble collé au mur à côté de la porte. A ce moment, elle comprend que la main qui caresse ne lui appartient pas. Toutefois, intriguée, curieuse, elle accepte le scénario. Au moins pour savoir jusqu’où elle serait capable d’aller et jusqu’à quand il serait capable de supporter.

L’homme persiste à peloter son cul jusqu’à l’agacer. Elle désire autre chose, elle en veut plus et veut surtout éteindre ce feu qui consume son bas-ventre. Alors, elle ferme les yeux, s’imagine ce type. Il doit être beau, musclé, sportif, un brun avec des yeux sombres. Enfin son idéal masculin. Mais l’idée d’être à la merci d’un porc immonde pénètre brusquement son esprit. Curieusement, l’idée l’excite encore plus que celle du bellâtre.

En frottant ses doigts sur sa chatte, il se rend compte de cette excitation. L’homme caresse les lèvres, s’amuse à les écarter et sans prévenir, il enfonce un doigt puis un second dans le but d’apprécier la place. Elle gémit, se pince les lèvres. En jouant avec son clitoris, elle ressent mille feux brûler en elle. Il prend plaisir à la branler et d’un coup, il enfonce le pousse dans son anus. La nervure résiste légèrement avant de céder. Elle émet un petit cri de surprise. Dès lors, elle garde les yeux fermés, se cambre encore plus en relevant le cul et accepte d’être trifouillée de cette façon. Il joue encore et encore dans ce va-et-vient avant de pencher la tête pour donner quelques coups de langues.

La sensation de sa bouche contre son sexe est intense. Elle persiste à serrer les dents. Elle veut lui faire plaisir et ne montrer aucun signe de soumission. Toutefois, elle se sent partir lorsque la langue titille son clitoris devenu dur comme du béton. Un simple bouton, voilà ce qui lui vient en tête : « je ne suis qu’un simple bouton, mais dieu que c’est bon ! »

Puis, il arrête son manège, enfonce ses doigts trempés dans son fondement et commence un va-et-vient qui l’inquiète en même temps que de l’exalter. Elle a peur d’être enculée à sec. Elle entend le zip d’une braguette. Dès ce moment, pendant que la main gauche de l’inconnu farfouille son cul, sa main droite entreprend une masturbation. Et après un certain temps, sans prévenir, il se relève pour se positionner derrière elle et éjacule sur ses fesses et ses reins. Elle reste crispée, un peu déçue de ne pas avoir réellement joui. Elle l’écoute partir et claquer la porte.

Malgré le sperme qui colle désagréablement, elle garde la même position. La semence refroidit sa peau. De plus, elle commence à ressentir des douleurs aux genoux. Tout-à-coup, la porte s’ouvre. Elle entend deux hommes entrer. L’un d’eux tousse et l’autre prononce un « magnifique » auquel son ami réagit par un « chut ! » qui signale que ses amants du jour doivent aussi respecter un protocole.

Le second homme se montre moins timide. Dès le début, il enfonce ses doigts dans son vagin. Elle soupire, commence à gémir. Elle ne l’imagine pas. Il est comme il est et puis merde ! Elle ressent un certain plaisir à être offerte à un inconnu et espère que celui-ci éteindra son feu. Il se montre presque violent dans ses gestes, ses caresses sont des claques, ses doigts risquent de l’arracher tellement il se montre irrespectueux. L’homme s’amuse avec sa vulve en utilisant les deux mains. Il écarte ses lèvres, cherche à regarder au plus profond d’elle. Elle n’ose pas résister, pourtant elle n’apprécie rien de lui. Il est trop agressif.

Brutal est le mot qui définit bien ce quidam qui la pénètre lourdement. Elle voulait du sauvage, elle se sent déçu par la sauvagerie. Il n’y a rien, pas de désir ni de romantisme ! Il n’a rien réveillé en elle bien au contraire ! Le membre du gars ramone bêtement son vagin. Elle s’ennuie presque, d’ailleurs, un bâillement surgit. Et même lorsqu’il agrippe ses cheveux ou claque ses fesses, la douleur qui survient n’a rien de plaisant. Elle sent juste un truc s’enfoncer en elle et c’est douloureux ! Elle est même contente que cela finisse quand il éjacule gémissant un cri de bœuf qui part à l’abattoir. Le malotru va jusqu’à essuyer sa bite sur son cul déjà badigeonné de sperme.

En entendant la porte s’ouvrir pour une troisième surprise. Elle espère que cette fois-ci, ce sera quelqu’un de plus doux. Elle suit les pas des deux personnes qui sont entrées. Elle devine son amant contre le mur regardant d’un œil coquin son scénario devenir réalité parce qu’il s’agit d’abord de son fantasme. Elle n’a jamais rêvé être prise par des inconnus sous ses yeux. Elle ne pensait pas qu’il pouvait être intéressé par ce genre de libertinage.

Cette fois-ci, la main se montre plus douce et plus respectueuse. Cependant, elle sursaute en réalisant qu’il a les ongles longs. Il ? « C’est une main de femme ! » réalise-t-elle soudainement. En effet, la femme invitée par son compagnon commence à effleurer son sexe toujours trempé. Ensuite, elle cherche du regard, pousse sur ses hanches afin de la pencher encore plus pour remonter son cul et offrir sa chatte. Dès lors, elle ressent de rapides petits coups de langues. Ils sont doux et forts en même temps, ils sont léger et durs, ils sont froids et chauds. Elle sent le plaisir monter comme le mercure d’un thermomètre. Elle ferme les yeux, elle se sent aux anges car encore une fois, son bouton est mis à l’épreuve. Par contre, elle ne pensait qu’une femme pouvait mieux connaitre une autre femme. Elle sait exactement où chercher et où trouver. Aussi, pour l’encourager, elle soupire indiquant ainsi qu’elle est sur la bonne voie.

Puis, la langue laisse place à ses doigts. Ils pénètrent doucement sa chatte encore plus humide et encore plus chaude. Ils sont deux, immobiles comme pétrifiés. Elle attend. Intérieurement, elle supplie la femme de la masturber mais elle ne fait rien si ce n’est sortir les doigts pour les rentrer de nouveau. Cette fois-ci, ils sont trois. Enfin, elle commence ce va-et-vient désiré qui la déchire. Elle se sent perturbée parce que c’est une femme, mais elle adore sa façon de faire. Elle jouit, desserre les dents. Alors, elle mord son index pour ne pas crier. Elle réalise à ce moment que la femme vient d’enfoncer quatre doigts dans sa chatte.

C’est trop ! Elle voudrait arrêter et se relever mais la main posée sur le bas du dos l’en empêche. Elle veut crier car elle se sent déchirée mais elle réalise que tout se passe dans problème grave sinon, elle sait que son amour n’accepterait pas qu’on lui fasse du mal. Alors, elle prend sur elle et elle subit jusqu’à ce qu’une pensée vienne à l’esprit. Elle sait qu’un orifice a une certaine élasticité mais est-ce que le sien supporterait une main entière ?

Elle ne le sait pas, mais ce qui remue dans son con est un poing entier. Elle a mal en même temps, elle gémit de plaisir. En fait, elle aime avoir mal. Cela dure quelques minutes. Parfois, la femme retire la main pour mieux la remettre. De temps en temps, elle lèche, suce son sexe ouvert ou juste s’amuse avec son œillet qui reste étroit. D’ailleurs, elle y pénètre deux doigt mais s’arrête lorsqu’elle dit fortement : « Non ! ».

Après cette expérience féminine, un troisième homme entre. Au début, il la prend avec douceur. Comme tous les autres, il joue à farfouiller sa vulve. Il lèche, écarte un peu quoi que déjà bien ouvert. Et il la pénètre lentement, le temps qu’elle prenne plaisir. Puis, il accélère, la chevauchant avec vivacité avant de retirer sa capote et d’éjaculer sur son anus. Repue, elle sent le sperme glisser le long du sphincter. Pendant son départ, elle reste pantelante, fatiguée, comblée. Et surtout heureuse d’avoir vécue une telle aventure.

Quant à lui, il a réalisé qu’il n’est pas jaloux mais il n’a pas envie de recommencer parce qu’à la longue, cela risque de devenir une routine.

Alex@r60 – mars 2021

Publicité
Publicité
Commentaires
J
J'ai lu une histoire semblable dernièrement mais c'était en forêt.Coquine que je suis, je reste ravie de ne pas avoir un tel amant ... le jeu ne m'aurait pas plu ... L'excitation est sans nul doute bien plus grande pour l'organisateur de ces entrées intempestives dans la chambre 34 (pour ne citer qu'elle) ...
Répondre
les écrits fantasmagoriques
  • Mes petits récits et poèmes érotiques et fantastiques ainsi que quelques souvenirs partagés. Bref une vraie petite librairie ou j'espère que tout le monde trouvera un truc chouette à lire
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Pages
Newsletter
Publicité