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les écrits fantasmagoriques
25 août 2020

Infidèle

look

Buvant un petit crème, elle attendait sur la terrasse d’un bistrot pas très loin de la station de métro. Je grimpai les marches une par une et la reconnus de suite bien qu’elle eût changé de coiffure. Ses cheveux plus courts lui donnaient un air sérieux presque sévère malgré son doux regard angélique. Lorsqu’elle me vit, elle se leva et souriante, elle m’embrassa timidement sur la joue. Il faut dire que c’était notre première rencontre en dehors d’internet ; Notre première rencontre dans la vraie vie.

Je commandai aussi un café. Nous discutâmes, les banalités classiques : Comment vas-tu ? Le trajet ne te semblait pas trop long ? Et tout le toutim de la vie quotidienne, du boulot ou autres. Par moments, nos mains se croisaient cherchant un contact plus enthousiaste. Je n’avais pas envie de gâcher notre relation, aussi je proposai que nous allions faire ce que nous avions d’abord prévu.

Il n’y avait pas grand monde à l’exposition sur Bettina Rheims. Nous pûmes apprécier les meilleurs clichés de la célèbre photographe. Nous parlâmes de notre ressenti, de la beauté de la photographie. Nous discutâmes avec des gens plus intellectuels qui voyaient ce que notre œil ne voyait pas. Puis, il y eut une salle étrange différente car interdite aux moins de dix-huit ans. C’était du porno artistique. Bettina Rheims avait enfermé des mannequins entièrement nus dans une salle complètement vide et les avaient photographiés. Certains clichés étaient très explicites, le bout d’une langue effleurant une chatte, un baiser sur un téton… Les photos étaient belles et sans se rendre compte, je pris sa main. Elle serra cherchant à ne plus me lâcher. Tout-à-coup, la voix d’un homme nous fit sursauter : « C’est émoustillant, n’est-ce pas ? Ça donne envie ! » Un monsieur aux cheveux poivre-et-sel nous présentait un large sourire avant de sortir de la salle. Mon amie répondit en souriant, sans pouvoir cacher ses joues rouges. Le clin d’œil de l’homme me perturba. « C’est pas ton mari, quand même ? ». Elle répondit qu’il travaillait et qu’il était plus jeune que ce type.

Nous continuâmes notre visite profitant de deux autres petites expositions pour compléter la matinée. Sur la route, à la recherche d’un restaurant, nous parlâmes de nos sentiments au sujet de l’expo. J’avouais avoir trouvé la photo de Milla Jovovich magnifique tout comme celle de Monica Bellucci avec sa bouteille de Ketchup. Sa préférence allait pour Rose McGowan. Nous trouvâmes une pizzeria. Bien qu’elle fût bondée, nous pûmes manger rapidement. Nous avions faim d’autre chose. Durant l’attente et le repas, nous parlâmes de cet après-midi que nous avions préparé. Elle avoua être excitée. Pourtant, je savais qu’elle avait déjà trompé son époux.

L’hôtel qu’elle avait choisi était discret et pas très loin du musée. Je payai rapidement puis nous montâmes sans étonner le guichetier qui dit avec un sourire de façade : « Passez un agréable moment dans notre établissement». Même si nous avions loué une chambre comprenant la nuit, il se doutait que nous ne resterons pas dormir. Nous montâmes un escalier couvert d’une moquette rouge. Nos pas feutrés cachèrent notre présence. Elle était devant, je profitai pour admirer ses fesses moulées dans sa jupe ainsi que ses mollets musclés sous des bas noirs. Je demandai si elle faisait du sport. Régulièrement du footing pour sortir le chien. Soudain, j’imaginai un gros dogue mastoc accompagnant son maître et auquel j’aurais des explications à rendre.

La chambre était petite mais très propre. Elle contenait une salle de bain. Mon amante se retourna et attendit que j’approche. Dès lors, j’embrassai timidement ses lèvres colorées. Elle m’enlaça, je sentis ses seins se durcir contre mon torse. Elle me faisait de l’effet. Notre baiser devint langoureux, intense. Nous arrêtâmes puis recommençâmes tout en se déshabillant mutuellement. Nos fringues se dispersèrent dans la pièce, nos manteaux, nos chemises, nos chaussures, mon pantalon… Je baissai mon boxer pendant qu’elle s’asseyait sur le lit pour mieux mater. Une fois nue, je pris ses jambes et la poussai, elle sursauta en riant, se positionnant sur le dos. Elle accepta ma tête entre ses cuisses. Elle avait gardé sa jupe que je remontai jusqu’à la taille. Je constatai qu’elle ne portait qu’un simple porte-jarretelle comme sous-vêtement ; ni culotte ni string, elle avait prévu d’aller au plus vite.

Son sexe rasé réclamait ma langue. Après quelques baisers autours, sur les lèvres, j’exécutai un cunnilingus soutenu qui la fit chavirer. Parfois, je l’entendais gémir. Elle s’agrippait à l’oreiller ou caressait mon crâne tout en détendant ses jambes pliées. Je léchais jusqu’à bouffer sa chatte. Ma bave se mélangea à la mouille qui coulait déjà avant de commencer.

Soudain, elle exigea de me sucer. Je m’agenouillai sur le lit et pendant qu’elle jouait avec ma bite, je doigtais son sexe, m’enfonçant dans la fente devenue gluante. Cela dura le temps que je raidisse, le temps que je me sente venir. Puis, au moment opportun, je lui ordonnai d’arrêter et de se mettre à quatre pattes. Je l’observai dans cette position, la jupe toujours repliée sur le ventre, la poitrine tombant dans le vide. Elle rappelait les vaches et leur pis que les veaux aiment téter.  Je serrai, malaxai un de ses seins. Je pinçai le téton quand je demandai si je pouvais être cru. Dès lors, elle sourit et répondit un « bien sûr » sans équivoque, signalant qu’elle ne concevait pas l’amour sans bestialité.

Toujours en train de masser son sein d’une main, mon autre main joua avec son sexe. J’enfonçai, un doigt ou deux, je lubrifiai aussi son anus pendant que mon regard appréciait sa figure en train de gémir. Parfois, ma main la fessait, la faisant sursauter. Puis, une idée me vint en voyant son cul rebondit : «Tu as de beaux jambons, ma truie, dis-je. Tu sais ce que je vais faire ? Je vais en bouffer un. Je vais le mordre jusqu’à laisser la trace de mes dents. Je vais le sucer, aspirer pour former un gros suçon impossible à cacher. Comme ça ton mari saura que tu as été baisée ». Elle me dévisagea et sourit de suite. Elle ne s’attendait pas à ça, tout comme je ne m’attendais pas à sa réaction. «Même s’il sait que je suis avec un autre homme, je ne sais pas comment il prendra la chose ». Incroyable, il était consentant pour ses coucheries !

« Eh bien, on verra ! » ajoutai-je. « Mais avant, ma salope, tu vas me sucer… sans utiliser les mains, ni la bouche. Tu vas simplement lécher le bout de ma bite pour qu’elle reprenne de la vigueur. Si jamais, mon gland rentre dans ta bouche, j’arrête tout et je m’en vais. ». Dès lors, sa langue lapait rapidement avec vivacité mon sexe qui se raidissait de nouveau. Mes doigts, continuèrent à s’enfoncer dans sa chatte trempée. Pour l’assouplir, je commençai à élargir son anus avec mon index. Elle frissonnait dès  que je la fessais pour rappeler que je ne voulais pas  sentir la chaleur de sa bouche.

« Quand tu rentreras, dis-je, tu montreras cette marque à ton homme et tu raconteras tout dans les moindres détails ! A sa place, je deviendrais fou ! Mais je serai excité et je voudrai reconquérir mon territoire. Alors, je te baiserai comme une sale chienne. Et je t’enculerai jusqu’à jouir dans ton cul. Et comme punition, je t’obligerai de passer la nuit entière avec un plug anal comme bouchon, rien que pour empêcher mon sperme de sortir et ainsi marquer ton ventre de mon odeur. Histoire de dire aux autres : C’est une sale pute, mais elle est d’abord à moi. »

Mes propos l’excitèrent. Lorsque mon organe devint tendu, je me positionnai derrière elle et sans prévenir, je croquai sa fesse la faisant légèrement crier. Elle grommela, dès lors, je demandai si elle préférait que je la marque au fer rouge comme on faisait aux prostitués sous Louis XIV. Elle rit et releva son fessier afin que je morde encore plus profondément. Je suçai ensuite jusqu’à faire apparaitre un bel ovale bleu en forme de bouche. Fier de mon œuvre, je m’astiquai avant de mettre un préservatif et de m’enfoncer dans sa fente chaleureuse. Elle gémit, se mordit l’index. Elle coucha la tête sur une joue, me supplia de continuer, d’aller plus vite. Parfois, je m’arrêtai et me retirai, constatant qu’elle frottait son clitoris en même temps que mes va-et-vient. Dès lors, je la comblai de ma langue puis, je la pénétrai de nouveau me collant à elle comme une glue. Nos corps faisaient un bruit ressemblant à celui de quelqu’un qui marche avec des tongs.

Couramment, pendant ma besogne, je dilatais son sphincter anal. Elle s’était vantée d’aimer la sodomie, alors je préparai le chemin en utilisant mes doigts recouverts de salive et de cyprine. Enfin, dès que le conduit était suffisamment ouvert, j‘insérai mon gland et la pris brutalement. Elle cria d’abord avant de serrer les dents. Ses mains se crispèrent, ses pieds remontèrent. Telle une autruche, elle enfonça la tête dans le matelas pour supporter la souffrance. Je ne voulus pas la ménager et limai à une vitesse appuyée dans son trou étroit. Son anus déchiré lui brulait les entrailles, chaque coup était une blessure. Elle cria, sembla pleurer. Je vis son rimmel couler sur les joues. Alors, pris d’un moment de pitié, je sortis et observai son œillet élargi. Je pouvais y enfoncer un doigt sans toucher les parois avant qu’il ne se referme lentement. Doucement, je caressai cet orifice pour calmer la douleur ou réveiller le plaisir.

Et puis merde, elle n’avait pas qu’à écrire qu’elle aimait se faire enculer ! J’étais décidé de la prendre sauvagement. Je pénétrai de nouveau son cul et labourai de plus belle. Je me sentis vigoureux, puissant à l’humilier autant. J’appuyai sa tête contre la couverture pour ne plus l’entendre chouiner car elle râlait, se plaignait sans dire ouvertement qu’elle avait mal. Parfois sa main cherchait à m’éloigner d’elle pour demander grâce, mais je continuai de la défoncer en pensant venger tous les impuissants, tous les cocus de la terre. Et si j’arrêtais, c’était pour reposer mon membre prêt à exploser ou juste pour admirer le tunnel que je creusai jusqu’à ses entrailles. Je demandai si elle aimait, elle répondit oui, me traita de porc. "Normal de se comporter comme un porc avec une truie comme toi, répliquai-je. Avec les enculées, j'emploie des méthodes d'enculé." Elle gémit de douleur. Dès lors, j'ajoutai des réflexions supplémentaires en me rendant compte qu'elle aimait les propos grossiers: "Tu penses à ton mec quand tu te fais mettre? Tu penses à lui quand ta gueule et ton cul sont aspergés du foutre de porcs comme moi? Tu penses à lui, le pauvre cocu qui sait qu'actuellement tu te fais baiser? Tu imagines toute sa frustration, obligé de se branler dans les chiottes de son travail ou carément en train de baiser une secrétaire en se vengeant de toi?". Elle mouillait à en pisser de plaisir. Par moments, mes doigts frottaient son clito durci et dressé. J’occupai la place en conquérant. Puis, sentant ma jouissance venir, j’accélérai allant plus vite et plus profond. Elle ne criait plus, se mordait les lèvres, elle bouffait littérallement le coin de l'oreiller.

Soudain, j’éjaculai continuant de trimer. Enfin, vidé, je m’écroulai sur son dos frémissant pour reprendre mes esprits. Je sortis ensuite mon sexe ramolli mais encore gros hors de la capote et me plaçai en face d’elle. Sans prévenir, j’attrapai sa mâchoire et l’ouvris afin de baiser sa bouche en lui ordonnant de laver ma bite de ma semence. En bonne soumise, elle effectua cette tâche avec délicatesse. Pendant ce temps, je pressai le préservatif pour étaler le contenu sur son cul. Ultime humiliation, je m’amusai à enfoncer ce condom devenu usagé dans son anus, le laissant sortir comme une queue molle ridicule. Dans les soirées de beuveries étudiantes, on s’amusait à faire ça à l’aide d’un stylo, à ceux qui trop bourrés, ne se réveillait pas, laissant planer un doute qu’ils gardaient jusqu’à ce qu’on leur avoue la réalité.

Lorsque je vis les traces noires sur ses joues, je me sentis étrangement pitoyable et présentai des excuses. Elle rit, étonnée par ma soudaine gêne. Certes, ni elle ni moi ne s’attendaient vivre un moment aussi violent. Toutefois, elle annonça qu’elle serait prête à recommencer une prochaine fois. Nous prîmes ensuite une douche et restâmes un peu dans la chambre enlacés sur le lit à se parler de nous. Je demandai si son mari acceptait réellement ses tromperies. Elle répondit simplement : « Je ne lui ai jamais rien caché. La tromperie c’est quand on ne dit rien. » Philosophie étrange, mais je n’étais pas en situation de pouvoir critiquer. Le lendemain matin, elle me réveilla avec un message formel accompagné d’une photo d’elle, ou plutôt de sa chatte ouverte, et du sexe de son mari dans son rectum : « Super excité, il a adoré, moi aussi ! Il aimerait t’inviter à passer un weekend à la maison, j’inviterai une amie que tu apprécieras beaucoup. »

Alex@r60 – août 2020

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  • Mes petits récits et poèmes érotiques et fantastiques ainsi que quelques souvenirs partagés. Bref une vraie petite librairie ou j'espère que tout le monde trouvera un truc chouette à lire
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