Rivage
Ce matin-là, pour te retrouver,
Je n’ai eu qu’à suivre le rivage
Car je savais que tu y étais
A ramasser des coquillages.
…
Les vagues mouraient à tes pieds.
Je ne faisais plus attention
Ni au temps qui passait
Ni aux bateaux perdus à l’horizon.
…
Je me suis approché de toi
Et compris que tu voulais jouer
Lorsque tu m’accueillis avec joie.
Alors, dans la mer, tu m’as poussé.
…
Mais quand j’ai attrapé ton bras,
Tu as gémit un cri de désarroi.
Et nous finîmes trempée de haut en bas,
Enlacés, roulant dans l’eau ; je nous revois.
…
Ta robe mouillée dévoilait amplement
Ton corps magnifiquement dessiné.
Tu ne portais pas de sous-vêtements,
Et c’est ça qui me fascinait.
…
Malgré ton malencontreux racolage,
Tu as préféré continuer
A chercher des coquillages
Sur le sable imbibé par la marée.
…
Alors, je t’ai aidée, reluquant parfois
Tes fesses qui collaient à ta robe
Tout comme tes seins dont leurs pointes chez moi
Réveillent des pensées loin d’être probes.
…
Mais, je réfrénais ma libido.
Préférant le bonheur à la passion.
Je suivais le bruit de tes pas dans l’eau
Tout en sifflant une vieille chanson :
…
« Dis-moi que tu ne veux pas rentrer.
Reste avec moi sur le rivage !
Ensemble, nous irons ramasser
Quelques jolis coquillages. »
Alex@r60 – août 2020