Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
les écrits fantasmagoriques
17 août 2020

Vénéneux

tumblr_99762e81aea50eb540f70e9c7901efaf_aa7fd02e_500

« Surtout, tu n’avales pas ! ». Elle me regarda, agenouillée, en sueur. Ses seins frôlèrent légèrement mon genou. Elle attendait, la langue pendante que je finisse. Soudain, je sentis ma semence gicler. Elle se répandit sur son visage, collant sur le nez la bouche les yeux et les cheveux. Dès lors, elle se leva et se mit à crier que ça la brulait. « Je t’avais prévenue » dis-je en l’aidant à s’essuyer. Elle passa longuement de l’eau sur sa figure et les cheveux. Des rougeurs apparurent à la place des traces de sperme.

« C’est quoi exactement ton problème ? » demanda-t-elle. Je regardai son cul que je venais de visiter pendant que je nettoyais ma bite. Elle le remarqua mais s’en moquait éperdument avant de répéter la question. « J’ai le sperme vénéneux, répondis-je. Il est empoisonné ». Elle essuya ses cheveux, regarda les marques sur son visages, sortit de la boite à pharmacie un tube de pommade et badigeonna les blessures avec la crème. « C’est dingue ! Et c’est du à quoi ? »   Je répondis que c’était comme ça. Je n’y pouvais rien et ce n’était même pas génétique puisque j’étais le seul dans cette situation. Cependant, il lui vint une idée.

D’après elle, je n’avais rien à craindre. Ma cible faisait son footing chaque samedi matin dans le parc en bas de chez elle. J’attendis jusqu’à voir sa chevelure blonde et son jogging moulant. Une fois synchrone avec son rythme, je la bousculai au croisement d’une rue. Elle vola légèrement, un peu surprise d’être entrée dans un mur. De mon côté, je jouais le maladroit qui pour l’éviter, se tordit la cheville. L’accident la rendit désolée. Elle proposa de m’aider et de se rétablir dans son loft. J’acceptai en tenant le rôle de l’indécis au point de la faire supplier.

Après un court trajet à me servir d’elle comme béquille, Je m’assis confortablement dans un canapé de cuir, je retirai ma chaussure et ma chaussette afin de voir les pseudo-dégâts. Ma cheville parut enflée. Pendant ce temps, elle partit chercher une bouteille d’eau. Son cul tournait comme ceux d’un mannequin en plein défilé. Avec ses yeux bleu, ses cheveux blonds, son nez trop parfait pour être vrai et son bronzage, elle ressemblait à la poupée Barbie. Quand, elle revint vers moi, j’eus du mal à détourner les yeux de sa poitrine gonflée. Elle avait certainement eut recours à la chirurgie esthétique. En tendant le verre d’eau, elle se rendit compte de mes yeux louchant sur le creux de ses seins. Elle rougit sans toutefois, m’interdire de regarder.

Elle s’assit face à moi, demanda si j’allais mieux. Je répondis que la douleur était encore présente mais rien de cassé. Dès lors, nous fîmes les présentations. Je n’apprenais rien de plus que je savais déjà. C’était la secrétaire du mari d’une rencontre jalouse. J’étais bien payé pour m’en débarrasser. Toutefois, elle parut sympathique, loin de cette image de pétasse peroxydée sans cervelle ni culotte. Elle employait un vocabulaire riche et avait même de l’humour au second degré. Je commençai à me demander si j’étais en train de tomber amoureux lorsque je vis ses yeux se baisser pour regarder mon entre-jambe. Sous mon short, je ne portais pas de slip. Elle admira rapidement, une première fois, une seconde, à la troisième, j’ouvrai les hostilités directement en questionnant sur la taille de ses seins. « Ils sont vrais ? » Bien entendu, elle avoua que non, elle parla de sa chirurgie, une demande de son amant et payé par lui tout comme l’appartement. Elle était mal à l’aise au début, cependant, je me montrai médecin employant des termes techniques appris avant de venir.

Lorsque je demandai, s’il m’était possible de palper pour voir la différence avec des vrais. Elle se sentit gênée au début, mais accepta en rougissant. J’approchai, mis une main sur chaque sein et pus sentir leur fermeté. J’étais un peu comme dans un marché à tester la fraicheur d’un melon. Sa poitrine était ferme, ronde. Je pus admirer leur pointe se raidir à travers son t-shirt au contact de mes mains. J’avais remarqué que je l’intéressais, alors, je me levai et tout en continuant d’ausculter cette poitrine opulente, j’imposai la présence de mon sexe à hauteur de son visage. Elle savait qu’il n’y avait qu’un tissu entre lui et ses lèvres qu’elle pinça tout à coup. Par ailleurs, la sensation amplifia mon désir en raidissant mon vit qui tendait mon short. Je sentais l’air sur mes testicules.

Quand j’arrêtai d’examiner manuellement son torse, je constatai qu’elle se figeait sur ma bite dure. Dès lors, je l’invitai à toucher à son tour. Elle baissa timidement mon short, mon sexe jaillit comme un clown à ressort hors de sa boite surprise. Elle sourit, me regarda dans les yeux jusqu’à ce que sa main attrape le membre vigoureusement pour le décalotter. Mon gland s’affichait avec fierté attendant les premiers coups de langue. Elle l’embrassa, fit quelques commentaires agréables à son sujet puis, après avoir arrondi sa bouche, elle le goba. Je frémis au contact de sa langue enroulée autour de mon chibre dur comme du béton. Ne sachant que faire de mes mains, je caressai sa tête puis ses seins dégageant leurs tétons du soutien-gorge pour mieux contempler  leur alvéole qui durcissait de plus en plus. Pendant la fellation, elle frottait son short passant ses doigts entre ses cuisses écartées. Puis, elle arrêta et dans son sourire, je compris qu’elle voulait plus. Elle resta dans son fauteuil offrant sa chatte ouverte après avoir défait la culotte de sport. Elle attendit que j’entre en elle ce que je fis sans ménagement. Surprise, elle gémit avant de me fixer d’un regard langoureux. Elle chercha à m’embrasser, j’acceptai du bord des lèvres et toujours je limai à un rythme lent mais répété. Nous restâmes dans cette position, baisant en se regardant. Je me plaisais à savoir qu’elle ne survivra pas. Je me plaisais à me dire que j’étais un monstre. Dans ses pupilles, je vis du plaisir, du bonheur. Elle demanda de changer de position mais je n’écoutai pas continuant. Lorsqu’elle réclama autre chose, je la giflais avant de serrer sa gorge. Le désir augmenta. Des larmes coulèrent de ses yeux, sans que je sache si elles étaient de joie ou dû à la déception de ne pas être entendu et à la douleur. J’étais obligé de faire, je voulais la déshumaniser pour ne pas me culpabiliser.

Enfin, je giclai dans son vagin, couinant comme un porc que j’étais devenu. Je restai affalé sur elle, la sueur coula sur ma peau. J’attendis que mon sperme fasse effet. Cela agit vite. Elle sentit la brulure au bas ventre. Puis les étourdissements, la fièvre arriva en même temps qu’une suée rapide au point de tremper son visage. Elle n’arriva plus à respirer, se mit à vomir du sang. Elle marcha en titubant avant de tomber sur la table basse. Je regardai le corps sans vie de cette pauvre fille. Ses yeux étaient encore ouverts. Puis je quittai cet appartement à l’odeur de luxure.

Quelques semaines après avoir récupéré l’argent du crime, deux policiers sonnèrent chez moi. Je les accompagnai jusqu’au poste où je fus interrogé pendant une bonne heure. Leurs questions m’interpelèrent tellement que je me demandai ce qu’ils pouvaient savoir. Et surtout, comment ont-ils fait le lien entre la victime et moi ? Les deux flics sortirent de la salle d’interrogatoire. Elle ressemblait aux salles qu’on voit dans les films avec leur glace sans tain. J’attendais seul, surpris de ne pas être surveillé par un agent aux gros bras. Soudain, elle entra en ouvrant la porte violemment. C’était elle, ma maitresse d’un soir, la commanditaire du meurtre. Elle s’assit face à moi. Un autre policier en costume fit de même. Elle posa sur la table, un dossier, mon dossier médical avant de dire : « Nous savons tout de toi ! »

Effectivement, je ne pouvais rien leur cacher, ni même ce défaut d’avoir le sperme vénéneux. Elle me regarda avec insistance avant de présenter sa véritable identité. Commandant dans les services secrets. Elle proposa un deal simple : la prison à vie ou travailler pour eux. Je n’avais pas beaucoup le choix et acceptais de devenir tueur pour l’état. Un tueur exceptionnel certes. Elle sourit, se leva et dit : « Bien, tu seras sous mes ordres. Et la première chose que tu feras, sera de te raser les poils. Parce que c’est avec ceux de ton cul laissés sur le canapé qu’on t’a officiellement identifié. Il n’y aura pas de prochaine fois. »

J’ai appris à draguer, à tuer, à assouvir les décisions venant de plus haut. Je reçois un message, une adresse associé à une photo. La cible, à quelle heure je dois la rencontrer et à moi de me démerder pour m’en débarrasser. J’ai été formé pour ça. Cela commença par des femmes d’affaire. Il y a même eu une riche héritière de quatre-vingt-dix ans, pour dire. Il y a eu aussi des hommes, c’était les ordres d’éjaculer dans la bouche de ces ennemis de l’état. Le plus dur fut de toucher les intouchables en fréquentant leurs épouses ou leurs maitresses. Elles étaient uniquement coupables de vivre une relation avec une ordure, mais c’était les ordres. Si je ne pouvais pas atteindre la cible, je devais l’affaiblir en éliminant ses proches.

Et puis, il y a eu ce message. Quand je l’ai lu, quand j’ai vu la photo, mon cœur a chaviré. J’ai fait ce que je ne devais pas faire. Je vous ai suivie. Je me suis intéressé à vous. J’ai appris à vous connaitre, et à vous aimer. Mais demain, on doit se rencontrer. Je ferai mon footing et vous bousculerai au détour d’une ruelle sur votre trajet habituel. Et pour m’excuser je reviendrai le lendemain vous inviter ou au moins boire un café. Je peux prendre mon temps. Alors, s’il vous plait, ne faites pas de footing demain ou ne m’ouvrez pas la porte si le contact est réussi, parce que je n’accepterai pas de vous perdre alors que je viens de vous trouver.

Alex@r60 – aout 2020

Publicité
Publicité
Commentaires
les écrits fantasmagoriques
  • Mes petits récits et poèmes érotiques et fantastiques ainsi que quelques souvenirs partagés. Bref une vraie petite librairie ou j'espère que tout le monde trouvera un truc chouette à lire
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Pages
Newsletter
Publicité