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les écrits fantasmagoriques
11 décembre 2019

L'objet envouté

Le facteur sonna deux fois. Elle ouvrit la porte en grommelant parce qu’elle surveillait la cuisson du steak. Toutefois, elle accepta le colis avec un plaisir visible. Elle déposa le cadeau sur la table et continua de cuisiner ; Elle s’en occupera plus tard.

Après le repas, elle abandonna le paquet qu’elle n’ouvrit pas avant d’être sortie faire une course. Rien ne pressait, pourtant son imagination l’avait excitée quand elle avait commandé l’objet, même si elle ne savait pas ce que pouvait contenir la boite. Elle avait trouvé cela sur un site de vente en ligne… une boite hantée. Mais depuis qu’elle l’a en possession, c’est différent. En fait, elle commençait à avoir une frayeur envers ce contenu encore inconnu. Elle avait visionné des vidéos sur ces fameuses boites maudites. Comme quoi, elles étaient possédées, mais trop souvent, les youtubeurs montraient leur déception ; il n’y avait jamais rien de vraiment intéressant.

De retour chez elle, elle but un thé et se décida enfin d’ouvrir le colis. La boite était assez belle, faite de bois et encadrée de métal doré. Elle trouva un courrier qu’elle traduisit puisqu’il était en anglais. La lettre fut écrite par l’expéditeur qui conseillait de ne pas toucher le contenu directement avec les doigts. Son contact direct pouvait transmettre l’envoutement. De plus, il signalait que regarder l’objet plus de vingt secondes pouvait aussi apporter un malaise intérieur. Elle posa la lettre et ouvrit enfin la boite. Elle fut surprise et ria en découvrant une amulette en forme de sexe masculin. L’objet, bien que très joli, était en plastique et ne mesurait pas plus de dix centimètres. Elle rit, réalisant s’être fait roulée. Ça ne valait pas quarante euros plus les frais de port… Elle réfléchit sur l’arnaque tout en observant cette fausse relique qui devait se trouver facilement dans n’importe quelle boutique de pacotille, puis elle se souvint avoir lu un article sur la sexualité romaine. Apparemment, le phallus était un porte-bonheur. Toutefois, elle referma la boite, laissant la petite bite en plastique dedans. Elle reprit le cours de sa vie sans se soucier de ce coffret soi-disant hanté.

Néanmoins, elle ne put s’empêcher de repenser à cette chose au point de l’obséder. Elle sentit un trouble dans son esprit ; ne sachant pourquoi, elle avait l’impression que la boite l’appelait. Parfois, elle crut entendre son prénom. Sa dernière journée de vacances devait être profitable dans le but d’organiser son retour au travail. Elle appela une collègue afin de prendre la température de l’ambiance du bureau, elle fut ravie d’entendre que la direction fut cool durant ses congés. Ensuite, elle parla de son voyage et interrogea son amie. Elle demanda des nouvelles des collègues : « Et Paul ? Il est toujours aussi bien gaulé ? J’aimerais bien sucer sa grosse bite » « Quoi ? » s’exclama la collègue. Elle ne sut rien ajouter, cachant sa bouche avec la main. Elle ne comprenait pas pourquoi elle venait de dire ça. Ce n’était pas son style. Elle rougit, et s’excusa prétextant la télévision trop proche. « Mouais… Je vois le genre de film » dit sa copine avant d’éclater de rire. Elle raccrocha après avoir promis de lui envoyer quelques photos de vacances. Mais la honte persistait sur son visage, surtout qu’elle sentait une effroyable envie de sexe.

Pour calmer cette soudaine ardeur, elle alluma la télévision, cherchant une émission ou un film humoristique. Finalement, elle s’arrêta sur une chaine info. Mais au bout d’une trentaine de secondes, elle s’étonna en réalisant que les speakers étaient entièrement nus. Ils s’exprimaient, récitant leur texte comme si de rien n’était. Elle frotta les yeux pour mieux constater qu’elle ne rêvait pas. Elle fut soulagée en voyant les présentateurs de nouveau dans leurs vêtements. Toutefois, elle crut apercevoir la fille météo sans culote exhibant fièrement son sexe rasé. Elle cligna des yeux retournant ainsi à la normale. Elle commençait à se poser des questions sur ces violents délires lorsque la boite tomba de la table sans aucune raison, la faisant sursauter.

Dès lors, elle se leva et récupéra le paquet sur le sol. Elle l’amena avec elle et se rassit sur le canapé sans s’occuper de la télévision qui balançait des publicités. La chaine passa ensuite un documentaire sur l’aviation qu’elle regarda à moitié, son esprit s’intéressa tout à coup à cette amulette bizarre. D’autant qu’elle crut entendre quelque-chose remuer dans la boite. Alors, elle l’ouvrit, la statuette était toujours là, immobile. Elle prit l’objet entre ses doigts, au détriment des consignes de la lettre et l’approcha de ses yeux pour mieux l’examiner. Au touché, elle ne reconnut pas la matière dans laquelle il était fabriqué. De plus, une sensation qu’il gonflait dans sa main, l’intrigua. Elle réalisa qu’il avait grandi et continuait à grossir l’obligeant de le prendre dans le creux de la main. La télévision fonctionnait toujours, cependant, les bruits d’avions ainsi que les voix des pilotes, se montrèrent étrangement grivois, l’incitant à jouer avec l’amulette. Elle sentait monter un désir obscur, une envie soudaine de le caresser et fut surprise de voir la relique réagir : Il frémissait à chaque contact. En obtenant une taille plus que convenable, elle osa le coller contre sa bouche. Ses lèvres, sa langue sentirent un plaisir chaleureux les transpercer. Il y avait en cette chose, une énergie qu’elle ne pouvait maitriser mais qui la réclamait. Dès lors, elle embrassa, lécha et suça le porte-bonheur qui continuait à grandir. Trois mains furent nécessaires pour le cacher. Tout en l’humectant, elle caressa son sexe qui réclamait à son tour de profiter de l’engin. Son ventre prenait feu, elle avait envie. Par ailleurs, Son délire amplifia ce besoin car elle entendait les présentateurs l’inciter à se baiser.

Alors, dès qu’il était suffisamment humide, elle leva les jambes les gardant écartées, Puis elle prit la relique devenu un chibre d’une taille énorme. Elle ferma les yeux tout en soufflant et d’un geste brutal, elle enfonça l’amulette dans son vagin au plus profond. Elle jouissait comme jamais, elle avait le feu à chaque mouvement. Elle ne savait pas pourquoi mais après chaque jouissance, elle voulait recommencer. Malgré la fatigue, elle continuait, s’épuisant sans arrêt. Elle était bien, heureuse… Elle passa la nuit à jouir et oublia d’aller travailler le lendemain. L’objet du désir ne voulait plus la quitter, il l’avait envoutée.

Alex@r60 – décembre 2019

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  • Mes petits récits et poèmes érotiques et fantastiques ainsi que quelques souvenirs partagés. Bref une vraie petite librairie ou j'espère que tout le monde trouvera un truc chouette à lire
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