La jouisseuse du val (parodie)
C’est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent ; où le soleil de la montagne fière,
Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.
…
Une jeune femme, bouche ouverte, seins nus
Et les fesses baignant dans le frais cresson bleu
Se languit, elle est étendue dans l’herbe, nue,
Jouissant dans son lit vert où la lumière pleut.
…
Les pieds dans les glaïeuls, elle jouit. Souriant comme
Sourirait une amoureuse, elle rêve d’un homme
Nature, berce-la chaudement, elle a froid
…
Les parfums fusionnent avec sa cyprine ;
Elle jouit dans le soleil, une main sur sa poitrine
Ardente, dans ses petits trous, elle met deux doigts.
Alex@r60 - août 2019 avec la complicité d’Arthur Rimbaud auteur de la première strophe et d’une grande partie du poème. D’ailleurs, je pense qu’il m’attend au paradis ou en enfer pour me péter la gueule parce que j’ai détruit son chef d’œuvre.