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les écrits fantasmagoriques
1 mars 2020

Charo le possesseur

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« Tous ces petits culs ! » pensa-t-il en bavant. Il regardait les communiantes avec un sourire narquois imaginant qu’il puisse palper abondamment leurs fesses ; qu’elles soient roses, blanches, dodues, fermes ou grasses, il aimait posséder les culs. Charo voltigea dans l’église comme un souffle de poussière. Il inspectait chacune, sentant leur parfum pour détecter une pincée de perversion. Il s’arrêta de temps en temps, regrettant de ne pouvoir se présenter physiquement, il restait un esprit et savait frapper quand il le fallait. En prenant de la hauteur, il chercha sa future cible, elle était là, il le sentait !

Les jeunes filles encore adolescentes n’avaient rien d’attirant dans leur tenue de communiantes. Elles priaient en écoutant le prêtre donner l’eucharistie en même temps, Charo avait autre chose en tête à mettre dans leur bouche plutôt qu’un morceau d’hostie. Il épia chaque fait et geste lorsqu’il remarqua l’aura de l’une d’elle. Elle ne brillait pas. Elle ressemblait à une ampoule en fin de vie. Ravi,  il l’avait trouvée ! La gamine récitait une parodie de prière. La paillarde murmurait les mots qu’il aimait entendre. Il huma son odeur, il sentit le plaisir monter en réalisant qu’elle sera une sacrée coquine, une future chaudasse. D’ailleurs, il remarqua sa beauté qui fera certainement du dégât parmi les hommes. Le démon s’approcha de nouveau, chercha en volant s’il n’y avait pas d’autres gamines ayant les bonnes dispositions lorsqu’il ressentit un étrange désir. Mais celui-ci était un appel, il y avait  une mauvaise âme dans l’église.

L’attirance augmenta sa respiration. Elle s’amplifiait au point de presqu’être entendu par les paroissiens. Il monta jusqu’au plafond pour trouver la proie qui l’appelait. Elle avait forcément quelque-chose de différent. Durant son rapide retour entre les fidèles, il tomba nez-à-nez avec une ombre noire et suintante. Elle était devant cette forme noire. Il avança au point de la coller, la sentir. Elle puait la luxure, la baise. Dans ses yeux, il remarqua des souvenirs de stupres et d’orgie. La mère d’une des gamines trompait régulièrement son mari et il avait envie d’y goûter.

Entre le cocu et un homme complètement inconnu, il choisit le second assis à la gauche de la garce. Il avait envie de jouer. D’ailleurs, il remarqua de suite par son aura grise et hésitante sa timidité naturelle. Il était effacé auprès de sa femme, un soumis digne des plus grand paillassons. Dès lors, il entra très facilement dans son esprit faible. Il aimait entrer dans le corps des hommes même s’il préférait certains animaux tels que le cerf ou l’étalon. A la différence, les hommes imprégnaient son désir de leur envie,  leur force, leur qualité ou leur défaut. Il tourna lentement la tête pour observer cette femme qui l’enivrait. Il sourit simplement avant d’effleurer son bras du bout des doigts. L’effet électrisant suffit pour qu’elle réagisse. Elle le connaissait uniquement comme étant le père d’une copine de sa fille. Avant, elle ne l’avait jamais considéré être un potentiel amant mais à ce moment, elle réalisa qu’il pouvait être séduisant. Il avait la beauté du diable en lui. Sa main toucha une seconde fois le bras, descendant long de son tailleur. Elle sentit qu’il insistait. Elle frémit, espérant que personne ne s’en rende compte. Elle sentit quelle-chose remuer en elle, la chaleur commençait à consumer son bas-ventre. Soudain, il pencha la tête pour murmurer qu’il l’attendrait dehors. Dès lors, elle regarda cet homme s’excuser auprès de sa femme prétextant une envie de prendre l’air parce qu’il se sentait mal. Elle le regarda partir, matant son cul serré dans un pantalon démodé et trop court. Il était ridicule mais si attirant !

Au moment de chanter l’Ave Maria, elle profita que l’assemblée soit debout pour se soustraire sans être remarquée. A peine franchit-elle la grande porte qu’elle chercha sa présence, tournant la tête comme une chouette en quête de nourriture. Il était au coin d’une ruelle, il attendait en fumant une cigarette. Elle approcha, un sourire retenu, le regard de braise, elle devinait qu’il pouvait être un bon coup. La ruelle ressemblait plus à une impasse qu’une vraie rue. Ici, ils étaient certains de ne pas être dérangés. Il recula pour se cacher derrière des bennes, elle accompagnait ses pas avant d’être prise par la taille, obligée de coller son dos contre lui. Lentement, il caressa ses cuisses et son sexe qui mouillait sa culotte. Elle frissonna de désir, la chaleur devint intense. La bourgeoise remonta son tailleur bleu marine dévoilant son porte-jarretelle et d’un geste brutal, il pencha son corps obligeant sa compagne du moment à s’agenouiller. Ses mains touchèrent le sol encore détrempé par l’urine d’un clochard qui avait ses habitudes dans le coin. Il remonta sa jupe, pétrit ses fesses, enleva le slip de l’amante avant de caresser ses orifices offerts à l’aide de ses doigts. Elle suintait la baise au point de luire entre les jambes. Elle leva la tête, ravie, honteuse, heureuse, méprisable, elle sentit l’extase l’envahir. Puis, sans tarder, il dégaina son sexe raide qu’il enfonça dans l’anus de la pauvre femme, la faisant crier de douleur. Il lima à un rythme progressif, soutenu. Son sphincter brulait, le mal entrait en elle jusqu’aux entrailles. Pourtant, elle gémit, ressentant dans cette souffrance un plaisir certain. Elle chercha à se frotter le clitoris mais il l’attrapa par les cheveux et s’enfonça jusqu’à la garde. Il souriait, dévoré par des pensées lubriques, il profitait de la frustration de son hôte pour renforcer sa jouissance. Il savait tout le mal qu’il pensait de son épouse, il s’imaginait en train de l’enculer dans l’église. Dans son délire, Charo laissa filer un trait de bave le long du menton. Soudain il enleva son sexe, offrant un peu de répit à l’œillet élargi. La mère souffla mais ne se sentait pas comblée. Elle attendit à quatre pattes, l’odeur de la pisse montait à ses narines ; une odeur insoutenable d’ammoniaque et de mauvais vin lui vint à l’esprit.

Charo se fixa devant elle. Il balança son sexe toujours dur et tapa avec sur le visage de la dame infidèle. D’abord sur le front, la joue gauche ensuite la droite en disant : « Au nom du père, du fils et du saint esprit ». Ensuite, il enfonça sa bite dans la bouche ouverte de sa maitresse en disant : « Amen ! ». Il baisa entre ces lèvres sensuelles, s’enfonçant en remuant les hanches. Il tenait la tête dans les mains afin qu’elle ne puisse bouger. Le gland cognait la luette, la mâchoire de sa conquête acceptait de rester grande ouverte malgré l’envie de se refermer par instinct pour se défendre contre ses coups de butoir. Soudain, il arrêta gardant sa verge dans la bouche. Elle essaya d’enrouler la langue autours lorsqu’une puissante giclée chaude et amère remplit sa gorge. Elle essaya de se sortir de cette inondation d’urine. Son menton dégoulinait de pisse, elle faillit s’étouffer, recrachant une partie par les narines, il était ravi de sa surprise. Une fois terminé, il retira son pénis devenu gluant de bave, de mouille et d’urine. Elle se pencha pour vomir à cause du goût qui retournait son estomac. Tout le petit-déjeuner y passa, projeté en un jet rapide sur le goudron. Cependant, elle n’eut pas le temps de se remettre qu’il la chevaucha de nouveau, écartant sèchement son orifice anal moins résistant. Il reprit sa cadence infernale, l’obligeant à se courber en agrippant ses cheveux.

La joue collait à la flaque de bouilli. Elle ne pouvait plus bouger, recevant les attaques répétées de Charo. Il claquait ses fesses à les faire rougir. Il aimait humilier les femmes adultères. Alors, il continua de limer en ne prononçant qu’un seul mot : « Lèche ! ». Sans contester, la femme frotta la langue sur le bitume couvert d’une légère couche marron à l’odeur de bile et de pisse. Il pensa à ces culs qui récitaient des psaumes dans l’église, il accéléra le rythme malgré les soudaines implorations de sa soumise. Tout-à-coup, elle sentit le sperme se projeter dans son ventre. Il resta en elle, râlant le temps d’être certain que toute la semence était partie. Puis, il changea d’orifice pour faire seulement trois allers-retours, juste pour enflammer son clitoris, et il se retira. Il était certain de la revoir, elle le réclamera !

Elle ne se releva pas immédiatement. Elle essuya d’abord son visage luisant et barbouillé et se recoiffa ensuite. Elle regretta son bas troué à hauteur du genou, victime de ce moment brutal avant de rejoindre sa famille en titubant légèrement à cause de ses talons hauts. En marchant, elle sentait le sperme couler de son fondement. Charo eut le temps de partir vers la voiture du possédé et une fois dedans, il quitta ce corps devenu inutile, laissant l’homme se reposer persuadé avoir rêvé. Après, le démon vola tel un nuage de fumée vers les paroissiens qui sortaient sur le parvis de l’église. Il s’approcha, encercla sa proie encore jeune. Il sentait en cette Lolita, les capacités nécessaires. D’ailleurs, il remarqua la petite œillade au grand frère d’une copine. En l’espace d’un instant, il perçut la sensation de pouvoir dont elle était consciente. C’était pour bientôt ! Encore un an, peut-être deux ! Il ne restait plus qu’à trouver le bon corps. Celui du garçon était entouré d’une aura trop brillante, trop propre ; il fallait quelqu’un d’autre : un cousin, un oncle peut-être, un ami du père. Il trouva peu après le repas de communion en voyant le comportement de la jeune fille pendant une discussion avec un voisin qui la félicitait. Ce sera lui, un père de famille ! Charo aimait afficher en public la dépravation de monsieur tout le monde. C’était son rôle de démon lubrique.

Alex@r60 – février 2020

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