La lune se cachait derrière les nuages, quand elle s’allongea sur moi en soufflant. Je sentis mon sperme jaillir dans le capuchon du préservatif et enlaçai son corps de mes bras pour la serrer contre moi offrant à nos poitrines de partager quelques perles de sueurs. Puis, reprenant ma respiration, je l’embrassai généreusement comme pour confirmer quelques sentiments souvent cachés. Elle s’écarta ensuite, j’eus la possibilité de me lever et me nettoyer. Elle admira ma démarche, je sentis son regard en pleine contemplation sur mes fesses et mon dos.

Lorsque je revins, elle était toujours allongée dans le lit, son sexe, ses hanches étaient cachées sous un drap blanc. Elle feuilletait un livre, hésitante à lire un ou deux chapitres. Je m’allongeai près d’elle et constatai que nous avions laissé les volets ouverts. Dehors, tout était calme, il n’y avait pas un chat jusqu’à ce que je remarquasse un hérisson marchant dans le caniveau. Le petit animal devait certainement avoir ses habitudes. Dès lors, j’appuyai sur le bouton électrique pour faire descendre le volet, puis je retournai auprès de mon amie qui posa son bouquin sur la table de nuit.

Elle hésita avant de s’exprimer, se contenta d’abord d’un drôle de « ça va ? » « Bien sûr ! » répondis-je en l’embrassant. Ma main parcourut sa nuque caressant à la fois sa peau douce et ses cheveux châtains. « Tu lis quoi ? » demandai-je. Elle montra la couverture, le titre me fit sourire : ‘Fantasme de femmes’. Elle expliqua qu’il s’agissait de petites nouvelles érotiques. Je trouvai cela exquis avant de demander si elle avait un fantasme. Elle me retourna la question. Assis en tailleur sur le lit, je réfléchis en regardant ses seins. Ils étaient beaux, petits fermes aux tétons pointant vers l’avant. Puis, j’avouai mon envie d’essayer un fantasme de la maitresse sévère. Moi, jouant le petit puceau qui serait récompensé de ses bonnes notes par la directrice d’école en tailleurs et bas. Ou le fantasme de la secrétaire avec moi en PDG. « Enfin, un petit jeu qu’on pourrait tenter un de ces quatre » proposai-je tout en clignant de l’œil. Elle sourit et dit en baissant les yeux que son fantasme est bien plus pervers.

Sa réaction attira subitement mon attention. Je l’écoutai employer des mots qu’elle n’utilisait jamais. En fait son fantasme me surprit et pendant qu’elle le détaillait, je l’imaginai et sentis un étrange désir :

« Je crois être seule dans la chambre. Il fait noir et brusquement, tu m’enlaces et me caresses. Tu m’embrasses en laissant tes mains parcourir mon corps. Elles palpent mes fesses, les écartent, puis c’est au tour de mes hanches, mes seins, parfois mon sexe pour l’humidifier. Soudain, tu t’éloignes m’abandonnant à l’obscurité avant de sentir quelques mains frôler ma peau en plusieurs endroits intimes. Dès lors, la lumière s’allume et me voilà entourée d’inconnus, tous nus, le sexe dans la main, l’autre main sur moi. Ils sont cinq et me désirent. Pendant ce temps, tu es assis et me regardes. Une femme suce ton gland et dès que tu oses te lever, elle t’enfonce dans le fauteuil en poussant ton ventre.

Les hommes m’encerclent, je m’agenouille lentement et commence à baiser chacun de leur sexe, les branlant et suçant timidement jusqu’à ce que l’un d’eux attrape ma longue chevelure et enfonce sa bite dans ma bouche. Je me sens souillée, la bave remplit ma gorge, il cogne contre mon palet, je me sens vomir quand son gland tape contre ma luette. Il retient ma tête, baise ma bouche, reste quelques secondes et ressort sa bite gluante de salive ; un filet de bave coule sur mon menton après s’être détachée de son pénis. Tu es toujours en train de me regarder, mes mains continuent d’empoigner les autres sexes, les masturbant un peu chacun leur tour. Un second, et un troisième imposent leur sexe à engloutir. Je les accepte volontiers cherchant à leur trouver un gout différent. Et une main sur mon épaule réclame de moi d’être cambrée, alors, je m’exécute afin de recevoir le premier homme dans ma chatte devenue brulante. Il me prend en levrette, il me lime, je sens mon clitoris gonfler à chaque frottement, je jouis et oublie les quatre autres qui m’entourent. Pourtant, ma bouche ouverte est aussi pénétrée. Je ferme les pupilles et les rouvre pour te regarder te faire sucer. Ce ne sont pas eux qui m’excite mais toi et ton sentiment envers moi. Tu me veux, tu es en colère, tu ne supportes pas qu’ils me touchent et me prennent chacun leur tour. Pourtant je constate ton sexe dur comme jamais. Tu bandes fort, tu montres que tu m’aimes.

Les positions se succèdent, ils me remplissent, me caressent, me pincent, me brutalisent, m’insultent quelquefois. Ils jouent de moi et j’en redemande. Je râle. Je t’entends aussi râler, tu prononces mon prénom et tu cherches à défaire les liens qui retiennent tes poignets. Tu y arrives mais c’était notre accord, tu ne dois pas intervenir. Du coup, tu serres les cheveux de la fille et commence à baiser sa bouche violement. Elle se laisse faire comme je me laisse faire enculer par un de mes amants qui vient de badigeonner mon anus de salive. Dès lors, je serre les dents, il est lent, il est dur. J’ai mal aux fesses, je souffle pour accepter la douleur. Et mon sphincter s’habitue après quelques doux va-et-vient. Alors, ils s’organisent à la chaine pour me chevaucher. Je me sens fatiguée mais pas encore rassasiée.

L’un d’eux s’assoit sur le canapé, ils m’empoignent et me proposent de m’empaler. Je vois leur sourire, tous s’écartent, et te laissent me regarder le sexe dilaté, une bite dans le cul que je lime à mon rythme. Je jouis, je m’agrippe ensuite aux autres pour les sucer et les branler à la suite. Tu jouis dans la bouche de ta compagne, elle te regarde les lèvres recouvertes de sperme avant de t’obliger à te rassoir…et recommencer à te lécher car je n’ai pas fini. Désormais, ils se succèdent pour me prendre en double pénétration. Je me sens remplie, j’ai l’impression d’exploser à cause de la douleur, mais en même temps, mon ventre réclame cette douleur atroce. Là aussi, je m’habitue et commence à préparer les autres en les suçant. Je me sens comblée. Je te regarde, je me demande si tu aimes me voir avec une bite dans la bouche. Je me demande si tu aimes savoir que j’aime sucer.

Les cinq hommes enchainent les visites de mes orifices. Leurs bites me fouillent, l’un d’eux me biffe par surprise plusieurs fois, les larmes montent, j’ai besoin de réconfort et ils continuent à baiser mon corps jusqu’à me jeter à terre pour m’obliger à m’agenouiller. A ce moment, ils se branlent face à moi et éclaboussent de leur semence mon visage jusqu’à le recouvrir. Je reste dans cette position humiliante, les yeux fermés, je ne te vois plus et me demande si tu aimes me voir couverte de sperme. Puis tu interviens en me donnant une serviette tout en me traitant de putain. Tu persistes à m’insulter de sale putain mais tu précises que je suis ta putain. Ensuite tu me baises pendant que les autres regardent. »

Lorsqu’elle finit son histoire, je la regardai à la fois étonné et légèrement excité. Je me demandai où elle avait pu trouver un tel fantasme. « Tu as vu dans un film ou c’est un rêve ? » demandai-je. Elle rigola en rougissant et murmura simplement : « les deux !». Je déglutis et ne promis jamais de réaliser son fantasme. Parce qu’il s’agissait d’un fantasme et qu’un fantasme ne se réalise pas sinon c’en est plus un. Enfin, cette explication m’arrangea car je ne m’imaginais accepter la regarder dans d’autres mains que les miennes et je n’ai jamais su lui dire non.

Alex@r60 – avril 2020

Son fantasme

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